Micro FM simple a 90Mhz




Ce circuit est le circuit le plus simple d'un micro FM que vous pouvez obtenir. Il n'a pas de microphone mais la bobine joue le role du microphonique il reprendra des bruits dans la pièce par les vibrations sur une table.
Le circuit ne dispose pas de section qui détermine la fréquence. Dans le circuit suivant et tous ceux qui suivent, la section qui détermine la fréquence de fonctionnement est appelé un circuit accordé ou circuit résonnant et se compose d'une bobine et un condensateur. Ce circuit ne comporte pas cette fonction. Le transistor s'allume via le 47k et cela met une impulsion à travers les 15 d'enroulement tour. Le flux magnétique à partir de ce passe serpentant à travers l'enroulement 6 tour et dans la base du transistor via le condensateur 22n. Cette impulsion est amplifiée par le transistor et le circuit est maintenue active.
La fréquence est déterminée par la bobine 6 de tour. En déplaçant le tourne ensemble, la fréquence diminue. Le circuit transmet à 90MHz. Il a une portée très pauvres et consomme 16mA. La bobine est enroulé sur un forage de 3 mm et utilise des fils de 0,5 mm.

schema de l' émetteur FM simple:

Détecteur de métaux a base de 555


Un très simples détecteurs de métaux électroniques ; ce projet peut être conçu en utilisant un simple minuteur 555 circuit intégré . Comme vous pouvez le voir dans le circuit schématique, ce projet électronique nécessite quelques pièces électroniques disponible .
Ce circuit détecte les objets  métalliques et aussi des aimants. Quand un aimant est rapproché le starter 10mH, la sortie changements de fréquence .
Ce métal détecteur de projet peut être alimenté par une alimentation d'alimentation qui peut fournir une sortie DC tension entre 6 volts une 12.
Si un métal est plus proche de la bobine  L1 ,il va produire un changement de l'oscillation de sortie de fréquence , qui va générer un bruit dans le haut-parleur 8 ohms  .

schéma Electronique du détecteur 

Un transmetteur téléphonique d’alarme GSM



 Transmetteur téléphonique d’alarme GSM  :
Première partie le matériel (étude et réalisation)

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
- Activation par chute du positif.
- Sortie collecteur ouvert commandable par téléphone.
- Fonction antisabotage avec appel et activation par la sortie collecteur
ouvert.
- Actions en cas d’alarme : envoi SMS et/ou appel du numéro ou des
numéros préalablement enregistrés.
- En cas d’appel téléphonique, reproduction du message vocal
enregistré dans la section à synthèse vocale.
- Rejet des appels provenant de téléphones non habilités.
- Tous le paramètres peuvent être introduits par SMS contenant le
mot de passe ou provenant de téléphones dont le numéro est dans
la liste des habilités.
-- Modification du mot de passe initial après insertion de celui-ci.
- Mémoire alarmes : à tout moment on peut demander au transmetteur
s’il a enregistré des anomalies et/ou réinitialisé sa mémoire.                                                     

L’une des pièces les plus indispensables d’une installation d’alarme antivol est certainement le transmetteur
téléphonique d’alarme : en cas d’alarme (justement), il appelle la (ou les) personne intéressée. Nous qui nous
risquons souvent à la conception des systèmes antivol, vous avons déjà proposé beaucoup de montages dans ce domaine et, en suivant l’évolution de la technique –novateurs par vocation– nous nous sommes orientés vers les transmetteurs téléphoniques GSM lesquels, par rapport aux traditionnels filaires, sont beaucoup moins exposés au sabotage ou à la neutralisation et garantissent donc une sécurité supérieure.
Afin de contenir les coûts le plus possible, nos précédents projets utilisaient de simples téléphones portables (vous vous souvenez des Siemens ?).

Or aujourd’hui, grâce à la chute des prix des modules GSM, il est possible de réaliser, pratiquement en déboursant la même somme, des transmetteurs téléphoniques d’alarme GSM professionnels, dotés de beaucoup plus de fonctions qu’avant, justement grâce à l’emploi desdits modules.

la réalisation electronique :
Le montage proposé dans cet article en deux parties (matériel et logiciel) utilise un module GSM Telit : ce produit s’adresse à ceux qui recherchent un matériel de dimensions réduites, universel d’emploi, fiable et doté de fonctions vraiment utiles ; bref un concentré de technologie étudié pour le professionnel ou pour toute personne désireuse de se lancer dans la conception de systèmes d’alarme pour la maison ou l’entreprise.

Afin de mieux connaître notre transmetteur, analysons ses caractéristiques principales en commençant par les
dimensions … plutôt réduites ! Nous avons en effet réussi à les réduire en limitant le nombre des composants au strict nécessaire et en choisissant pour la plupart d’entre eux des CMS (composants montés en surface). L’essentiel de la réalisation nous a permis d’optimiser le transmetteur également du point de vue du coût : l’appareil vous reviendra moitié moins cher qu’un modèle professionnel du commerce.

Et pourquoi ne pas parler des fonctions ? Le transmetteur est activé (alarme déclenchée) par chute du positif, c’està- dire quand l’alimentation est coupée : ainsi, il peut être connecté et commandé avec seulement deux fils, l’installation antivol doit simplement ouvrir (avec un relais) la ligne d’alimentation (chute du positif signifie donc coupure de l’alimentation).

Si cette ligne est coupée par une personne malveillante désirant détruire l’appareil afin que l’alarme ne soit pas déclenchée, eh bien ladite personne en sera pour ses frais, car en voulant empêcher la transmission de l’alarme elle la déclenchera … si elle ne l’a déjà fait en s’approchant du lieu surveillé, bardé des capteurs les plus divers ! (voir figure 6).

Le transmetteur dispose aussi d’une sortie à utiliser pour commander à distance n’importe quel appareillage électrique : par exemple une sirène ou un feu à éclats locaux, une serrure électrique fermant une porte ou un portail, etc.

La sortie est de type collecteur ouvert et se prête donc à commander directement un relais (le relais commande l’appareil) ou l’entrée d’un dispositif numérique ; on peut l’activer et la désactiver à distance soit par SMS soit durant l’appel effectué par le transmetteur en cas d’alarme (à l’aide de tons DTMF produits par le clavier d’un téléphone mobile ou fixe).


Le fonctionnement de l’appareil :
Passons maintenant au fonctionnement de l’appareil en cas d’alarme, c’est-à-dire aux actions que le transmetteur accomplit quand l’alimentation est interrogée : en fonction du paramétrage fait par l’usager, il envoie un SMS ou appelle un des numéros préalablement mémorisés ou même il peut faire les deux choses (effectuer l’appel et envoyer le SMS).

Il est possible de mémoriser huit numéros au maximum et pour chacun d’eux paramétrer jusqu’à cinq appels, de manière à être certain que l’alarme atteigne au moins un usager. Afin d’éviter des répétitions inutiles, quand l’un des usagers reçoit l’appel, il est possible, simplement en pressant une touche, d’envoyer au transmetteur une commande interrompant la séquence des appels ou seulement les appels du
numéro en question.

Prenons un exemple : supposons que vous ayez mémorisé, en plus de votre propre numéro, celui de votre frère et de votre père ; en cas d’alarme, le transmetteur appelle les numéros dans l’ordre suivant lequel ils ont été mémorisés, donc d’abord vous, puis celui de votre frère et celui de votre père. Si vous êtes en état de répondre et de prendre les mesures qui s’imposent, vous pouvez éviter que le dispositif n’aille déranger vos parents ; pour ce faire, ordonnez-lui (simplement avec la touche * du téléphone) d’interrompre
la séquence des appels.

Si en revanche vous voulez que le transmetteur continue le cycle et appelle aussi les autres personnes, vous pouvez lui ordonner de ne plus vous appeler, tout au moins jusqu’à ce qu’une nouvelle alarme éventuelle ne soit déclenchée ; dans ce cas, lorsque vous recevez l’appel, pressez la touche #.

Ainsi le transmetteur évitera de répéter les appels programmés du numéro dont il a reçu cet ordre, mais il continuera néanmoins l’appel des autres numéros. Tout de suite après avoir appelé l’un des numéros de la liste, le transmetteur reproduit un message vocal préalablement enregistré au moment de l’installation.

L’enregistrement s’effectue en pressant le poussoir correspondant pendant au moins 5 secondes : dans ce
cas une LED s’allume pour signaler que le circuit enregistre.

SI en presse brièvement cette même touche, on peut vérifier le résultat de l’enregistrement ; la LED qui, durant l’enregistrement, était allumée, maintenant clignote.

Quand le transmetteur effectue un appel, après avoir terminé la reproduction du message audio, il permet
à l’usager connecté d’accomplir une série d’opérations sur la sortie locale (OUT), opérations qui se résument en trois commandes à partir du clavier : si on presse la touche 1 on force l’activation de la sortie, laquelle maintient la condition paramétrée jusqu’à ce qu’une nouvelle commande ne vienne la mettre au repos.

Si OUT est déjà active, l’ordre envoyé au transmetteur n’a bien entendu aucun effet. Avec la touche 0 (zéro) on met la sortie collecteur ouvert au repos, condition qui reste stable jusqu’à la réception d’une commande correspondant 1 ; si OUT est déjà au repos, la touche 0 n’a aucun effet.

Nous avons également prévu la possibilité d’interroger le dispositif sur l’état de la sortie de façon à éviter d’envoyer des commandes inutiles et à connaître, avant l’appel, l’état de la sortie : l’interrogation se fait par pression sur la touche 3. Ceci vaut pour ce qui concerne les appels effectués par le transmetteur ; l’usager
peut appeler l’appareil à tout moment pour l’interroger sur des paramètres précis ou pour agir sur la sortie collecteur ouvert.

A chaque appel provenant d’un numéro de la liste, le dispositif répond en émettant une note acoustique
; avant de presser n’importe quelle touche, il faut l’avoir entendue, sinon la commande envoyée ne sera pas exécutée.

Indépendamment du fait que le transmetteur appelle et est appelé, pour éviter d’encombrer inutilement la
ligne, le logiciel prévoit une procédure de raccrochage automatique : quand il ne détecte aucun ton pendant 30 secondes, il interrompt la communication et libère la ligne.

Cela permet au transmetteur de raccrocher au cas où un usager l’appellerait et oublierait de terminer la communication, ou bien serait dans l’impossibilité de le faire pendant le délai imparti ; cela permet de maintenir libre la ligne et d’envoyer les alarmes à temps, chose hautement impossible sans un “timeout”
(indication de délai écoulé).

L’intervalle de 30 secondes sert aussi pour que le module GSM du transmetteur identifie également comme réponse les messages des répondeurs des téléphones fixes (cela est normal car dans ce cas la ligne de l’appelé est effectivement occupée par le répondeur...) et des mobiles ; dans ce cas personne ne pourrait envoyer les ordres de confirmation ou ceux des actions locales (*, #, 0, 1, 3 etc.). Le “time-out” (indication de délai écoulé) garantit que l’appel sera de toute façon passé et que le cycle se poursuivra sans obstacle.

Toujours afin d’éviter les problèmes de cette nature, nous avons prévu un délai pour l’attente de la réponse :
le logiciel du transmetteur, détecte à travers le GSM la réponse à l’appel ; si elle n’arrive pas dans les 20 secondes, l’appareil termine l’appel et appelle le numéro suivant ou bien réitère l’appel du même numéro de téléphone.

A propos des appels entrants, précisons que, pour éviter la neutralisation de l’appareil par une série d’appels perturbateurs, le transmetteur n’accepte aucun appel provenant de numéros inconnus, c’est-à-dire ne figurant pas dans la liste créée avec les SMS de configuration ; ce moyen sert essentiellement à maintenir la ligne toujours libre, afin de permettre au transmetteur d’appeler immédiatement quand une alarme se produit.

A cause de cela, avant de pouvoir l’interroger à distance, il faut configurer le système, mémoriser au moins
un numéro de téléphone, ce qui est indispensable pour que le transmetteur appelle ou envoie les messages
en cas d’alarme.

La configuration se fait par SMS, lesquels peuvent être envoyés par tout téléphone mobile : ils ne sont de toute façon acceptés que s’ils contiennent le (bon) mot de passe et si le texte est au format prévu ; le mot de passe est par défaut 12345.

Il est également possible de faire accepter des SMS sans mot de passe,  à condition qu’ils proviennent de
numéros présents dans la liste des huit à appeler en cas d’alarme .

Bien sûr cela n’est faisable qu’à condition que le microcontrôleur du transmetteur ait reçu au moins un
premier SMS contenant le numéro de téléphone, la position (numéro 1, 2, 3, 4, 5 etc.) et le mot de passe courant.

Quand au moins un numéro a été mémorisé, on peut envoyer avec le téléphone mobile correspondant des
messages sans mot de passe avec lesquels on peut configurer les sept autres numéros.

Les SMS peuvent contenir la configuration (appel et/ou SMS d’alarme) de plusieurs numéros et l’instruction
de modification du mot de passe par défaut .

Nous nous occuperons plus en détail de la syntaxe des messages dans la seconde partie de l’article. Sachez
en outre qu’ont été prévus des SMS pour définir les actions à mener en cas d’alarme, la liste des numéros à
appeler et le nombre de tentatives à effectuer pour chacun d’eux.

Le transmetteur dispose d’une mémoire des alarmes, c’est-à-dire qu’il “annote” l’éventuelle réception d’une
alarme (coupure de l’alimentation).

Cette information peut être communiquée aux usagers appelant à la suite d’une alarme, mais aussi à toute personne qui le demande (à condition que son numéro de téléphone soit dans la liste) ou à quelqu’un qui envoie un SMS de demande d’état.

Durant un appel (qu’il parte du transmetteur à la suite d’une chute du potentiel positif ou qu’il soit reçu d’un
usager listé) la personne en ligne peut demander l’état de la mémoire des alarmes en pressant la touche 5.

Le dispositif répond par une note acoustique si aucune alarme n’a été enregistrée depuis la mise sous
tension ou le dernier “reset” de la mémoire ; par deux notes rapprochées si en revanche au moins une alarme
a été enregistrée dans le même laps de temps.

La mémoire peut être réinitialisée pendant l’appel ou par SMS : pour effacer toutes les alarmes, il suffit de presser la touche 8. On peut obtenir localement le même résultat en pressant P2 (poussoir de “reset”).
Figure 1 : Schéma électrique du transmetteur téléphonique d’alarme.
Figure 2a : Schéma d’implantation des composants du transmetteur téléphonique
d’alarme
Figure 2b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés
du transmetteur téléphonique d’alarme, côté composants, où sont montés
les composants CMS.
Figure 2b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés
du transmetteur téléphonique d’alarme, côté soudures.



Le schéma électrique :
Voyons maintenant comment fonctionne notre dispositif en jetant un coup d’oeil au schéma électrique de
la figure 1. Comme vous le voyez, il est assez complexe : d’autant qu’à l’intérieur des blocs que vous voyez
se trouvent un matériel et un logiciel particulièrement lourds !

Nous identifions le microcontrôleur PIC18F2620 (en version CMS) préposé à toutes les fonctions ; puis un module GSM Telit ; ensuite un décodeur de tons DTMF ; un enregistreur/lecteur à synthèse vocale et un ampli BF.
L’alimentation :
Le tout est alimenté par un circuit qui fournit la tension principale à partir d’un régulateur et qui peut fonctionner même en cas de coupure d’alimentation grâce à une batterie tampon.

Plus exactement, ayant choisi le fonctionnement à chute du positif, le transmetteur est alimenté par le
12 V envoyé par la centrale d’alarme à laquelle il reste relié jusqu’à ce que cette dernière détecte un événement ; en cas d’alarme, le transmetteur est privé de la tension primaire.

Le microcontrôleur détecte cette condition comme survenue d’alarme : il lit le potentiel d’entrée au moyen du réseau formé par R2, C1, DZ1, R3 et la ligne d’E/S RA0 ; la zener a pour double fonction de limiter le potentiel recueilli aux bornes PWR pour l’adapter au micro et éviter des dommages à RA0 en cas d’inversion de la polarité de l’alimentation (la broche de détection de la tension d’entrée est reliée avant la diode D1 qui opère cette protection).

Quand le circuit est normalement alimenté, RA0 se trouve au niveau logique 1 ; en cas de coupure des
câbles ou d’activation de l’alarme (la centrale ne fournit plus l’alimentation aux systèmes externes : sirène, transmetteur, etc.), RA0 passe au niveau logique bas.

C’est là le signal que le circuit attend pour déclencher les actions prévues, soit téléphoner et/ou envoyer les SMS aux usagers de la liste.

En condition de repos (alimentation aux points + et – PWR présente) le transmetteur est alimenté par le régulateur U1, configuré pour produire (au repos) un peu plus de 5,5 Vcc à partir de la tension principale, ce qui achemine après D2 4,8 V à la batterie . Celui-ci alimente la synthèse vocale U4, l’amplificateur audio
U6 et le décodeur DTMF U5. Le module GSM Telit nécessitant 3,6 V, nous prélevons cette tension en nous piquant sur le positif du troisième élément de la batterie tampon (afin de réduire la complexité et le coût du circuit).

Tout ce qui est en aval de la cathode de D2 fonctionne indépendamment de la ligne d’alimentation +/– PWR, par conséquent lorsque le microcontrôleur détecte l’absence du 12 V, le transmetteur peut tranquillement jouer son rôle.

Notez que D2 sert à éviter que durant l’absence de la tension positive 12 V la batterie ne se décharge dans la régulateur principal et ses composants associés ; de même RA0 détecte les événements en amont de D1 afin d’éviter de recevoir la tension à travers U1 et ses composants associés.
La programmation “in-circuit” :
 Le PIC18F2620, comme tous les circuits intégrés de la platine, est en version CMS et c’est pourquoi nous
avons opté pour la programmation “in-circuit”.

Il ne peut être programmé avec un programmateur comportant un support. Le programme lui est introduit quand il est monté (soudé) sur la platine du transmetteur.

Pour ce faire on a prévu les lignes externes Vpp, SDT, SCK et GND (connecteur PROG) à travers lesquelles on peut charger le programme à partir du programmateur de PIC et un câble adéquat.

Une fois le micro programmé, il peut jouer son rôle essentiel de la lecture des lignes RA0, RB2, RX jusqu’à la gestion des LED en passant par la communication avec le module GSM.
Le programme résident du micro éteint LD2, la ligne RA4 repasse au niveau logique haut et fait revenir au 1 logique RB1 (et avec elle le PLAYL du ChipCorder) ; U4 se met au repos.
Figure 3 : Photo d’un des prototypes du transmetteur téléphonique d’alarme.
Une précision à propos de LD2 :
Avant de passer au reste du circuit, apportons une précision : bien qu’elle appartienne à la logique de la synthèse vocale, LD2 est commandée par le module GSM1, car il est connecté à la ligne GPIO2 de ce dernier ; quoiqu’inhabituel, ce système a été adopté parce qu’il manquait une ligne d’E/S dans le PIC18F2620 (elle nous aurait permis d’être plus classique pour allumer la LED).

Pour pallier ce défaut nous mettons à profit le fait que l’état du contact 28 du module Telit peut être paramétré par la ligne série TXD (contact 20) : le programme résident du micro comporte un sous programme qui envoie au GSM1 les commandes mettant GPIO2 au niveau logique bas lorsque LD2 doit
être allumée et au niveau logique 1 quand elle doit rester éteinte.


Et P2 ? :
Nous avons donc vu les actions que l’on peut mener avec P1 ; occuponsnous maintenant de P2 : il sert à
réinitialiser localement la mémoire des alarmes et à éteindre la LED de signalisation correspondante.

En fait cette fonction correspond à l’envoi du ton 8 durant un appel entrant ou sortant à partir de et vers un téléphone dont le numéro est dans la liste.

On l’a dit, quand l’alimentation vient à manquer aux points + et – PWR, le micro lance la séquence d’appels
ou de SMS d’alarme ; durant chaque appel d’un numéro de téléphone en liste ou tandis qu’il envoie un message, le microcontrôleur met au niveau logique haut sa ligne RB5, ce qui allume LD1 (lumière fixe).

A la fin de la séquence il mémorise la survenue de l’alarme et la signale localement en faisant clignoter la LED verte au moyen d’une onde rectangulaire envoyée à RB6 .

La mémoire des alarmes ne compte pas le nombre de fois où l’alimentation principale est venue à manquer mais enregistre le fait que l’événement s’est produit, par conséquent cette signalisation est la même que le transmetteur ait été activé une seule ou plusieurs fois.

Quand on presse P2 on efface les événements de la mémoire et LD1 s’éteint (elle le reste jusqu’à une nouvelle alarme). Toutefois, si une alarme vient de se produire et si une séquence d’appels et de SMS est en cours, la pression du poussoir ne la suspend pas : elle se poursuit.
Figure 4 : Les circuits intégrés étant tous des CMS, pour les souder utilisez
un petit fer à pointe fine de 20 ou 30 W maximum et du tinol de 0,5 mm.
Avant de souder chaque circuit intégré, mettez-le bien en place en faisant
correspondre parfaitement les fines pattes avec les non moins fines pistes ;
soudez une de ces pattes pour immobiliser le circuit intégré puis petit à petit
toutes les pattes restantes. Le support du module Telit est lui aussi un CMS
et vous devrez prendre les mêmes précautions pour le souder, car ses broches
sont extrêmement fines et proches l’une de l’autre (dosez bien la quantité
de tinol nécessaire à chacune, pas d’excès de matière qui pourrait les courtcircuiter).
Soyez très méticuleux. Débutants ou pressés, choisissez d’acheter
la platine déjà montée et testée (c’est le même prix que la pochette des
composants avec circuit imprimé !).

Pour finir P3 :
P3 est le dernier poussoir : il s’agit essentiellement d’un poussoir normalement fermé dont le rôle est de rester ouvert (par pression donc) quand le boîtier est fermé et de se fermer (pression relâchée donc) lorsque le couvercle de ce boîtier est soulevé. Ce procédé a une vocation d’anti sabotage (“tamper”).

L’état de P3 est lu par le micro qui sait ainsi quand quelqu’un ouvre le boîtier du transmetteur. Le logiciel
a été écrit pour contrôler en permanence la condition logique de la ligne à laquelle il est relié (RB6, celle qui, en programmation, sert pour l’horloge de la communication série) et pour activer la sortie OUT et l’envoi des appels (ou des SMS) aux numéros de téléphone mémorisés dans la liste.

P3 est en somme le capteur d’une alarme permanente anti sabotage fonctionnant quand le système de
sécurité est inséré comme lorsqu’il est désactivé.

Pour comprendre l’utilité d’une telle protection permanente, songez que vous pouvez installer le transmetteur
en un lieu où durant la journée le public, les clients, bref toute personne inconnue peut entrer, par exemple
sous prétexte de chercher les toilettes et atteindre le transmetteur pour le saboter, le neutraliser en prévision
d’un casse nocturne !

On l’a dit, l’ouverture du boîtier et la fermeture de P3 (rappelons-le, normalement fermé, il est maintenu ouvert par la pression du couvercle mis) déterminent l’activation de la sortie OUT, activation soulignée par LD4 (rouge)

Figure 5 : La platine du transmetteur GSM prête à être insérée dans son boîtier
spécifique. La hauteur des LED doit être ajustée (avant soudures !) pour affleurer
à la surface de la face avant (voir photos de première page et de la figure 8).



La broche RC5 commande le transistor T3 NPN qui met la sortie OUT à environ 0 V et peut ainsi servir à commander les entrées d’autres systèmes d’alarme ou de contrôle, d’autres transmetteurs, sirènes et systèmes de tous types, directement ou au moyen de relais dont l’enroulement serait alimenté par des tensions continues inférieures à 40 V pour un courant ne dépassant pas 400 mA.


Si on choisit de monter un relais, ne pas oublier d’insérer une diode au silicium (cathode –côté bague– sur
le + alimentation de l’enroulement et anode du côté du collecteur de T3).

Il est possible de renoncer à la fonction anti sabotage permanent : il suffit de ne pas monter le poussoir normalement fermé P3 et donc de laisser libre la ligne RB6 du micro cependant cela rendra le système beaucoup plus vulnérable.

Figure 6 : Pour éviter le sabotage, le circuit comporte un poussoir normalement
fermé qui est pressé par le couvercle lorsque celui-ci est correctement positionné
; si l’on soulève ce couvercle, l’interrupteur se ferme et communique au
microcontrôleur l’événement (que le logiciel interprète comme une tentative
de sabotage). En cas d’effraction, les appels aux numéros mémorisés et l’activation
de la sortie collecteur ouvert quand le transmetteur est au repos et
lorsqu’il est en alarme.


Le module GSM :
Voyons maintenant les événements que peut engendrer le module GSM. Deux catégories : vérifications durant les appels entrants et pendant les appels sortants. Le micro surveille l’état de GSM1 et intervient sur ce dernier à travers les cinq lignes, TX (broche 17) et RX (18) de l’UART interne, RB2, RB0 et RB3 ; RB2 détecte l’arrivée des appels au moyen de la commutation 0/1 logiques de la ligne RING (broche 30) du module Telit alors que RB0 gère l’allumage et l’extinction du dispositif : le module est allumé par le micro après l’initialisation des E/S, simplement avec une impulsion positive de 1 à 2 secondes à RB0, ce qui détermine le zéro logique sur la broche 17 du GSM1 pour la même durée. Enfin, au moyen de T1, la ligne
RB3 réinitialise GSM1, “reset” que le programme résident nous impose de faire après chaque mise sous tension du micro et en cas de problèmes de communication avec l’UART.

Figure 7 : Le module GSM Telit comporte un logement pour la carte SIM accessible
sur le côté droit ; il accepte tous les types de cartes, même les plus
récentes (64 et 128 ko).
Le programme résident attend la commutation de la broche du ring : quand elle se produit, c’est que le module reçoit un appel. Le sous programme de gestion des appels entrants, qui prévoit la réponse et l’analyse des données venant de la ligne RXD (broche 37 du GSM1), démarre alors.


Dans les données se trouve l’information sur le numéro de téléphone de l’appelant car elle est nécessaire
à U3 pour savoir quoi faire : si l’identifiant est présent dans la liste, la communication peut se poursuivre,
sinon il envoie l’ordre au module Telit de raccrocher la ligne ; même chose si l’appel provient d’un téléphone dont le numéro est caché (fonction dissimulation de l’ID des téléphones mobiles) ou réservé.

C’est pourquoi il est indispensable de s’assurer qu’on n’a pas mémorisé dans la liste des numéros d’usagers
qui, lors de leur contrat ont opté pour le numéro réservé (en effet le gestionnaire de téléphonie demande à
son client s’il désire ou non que son numéro soit connu de l’abonné qu’il appelle) ou bien dont le gestionnaire ne transmet jamais l’ID.

Pendant les appels entrants ou sortants, le micro surveille les lignes de sortie du décodeur U5, soit le bus
à quatre bits (Q1, Q2, Q3, Q4) avec lequel le 8870 exprime au format binaire la valeur des tons transmis par l’usager distant et sortant de la ligne audio (EARHF+ et EARHF-) du GSM1, plus le STD, qui est le “strobe” utilisé par U5 pour indiquer au micro l’arrivée de nouvelles données.

Cette dernière ligne est fondamentale car elle permet au programme résident de discerner deux tons DTMF identiques émis successivement par le téléphone distant : en effet dans ce cas le 8870 ne modifie en aucune
manière l’état des quatre bits mais on peut s’apercevoir que plusieurs tons égaux arrivent car le STD fournit une impulsion de niveau logique haut chaque fois que l’un d’eux arrive.

On l’a dit, le micro est sensible aux données arrivant du module GSM en ce qui concerne la réception des appels et, au cours de ces appels, les informations fournies par le décodeur DTMF ; quand en revanche c’est le transmetteur qui téléphone, le programme principal lit la ligne RXD (broche 18 du PIC) seulement
pour savoir si le mobile est ou non verrouillé à son réseau, condition de toute façon visible grâce à LD3
(verte) laquelle, lorsque la connexion au réseau GSM est obtenue, clignote (elle reste éteinte quand l’appareil est en dehors du champ RF).

Quand le transmetteur n’appelle ni ne reçoit, le micro lit la ligne des données RXD du GSM1 afin de vérifier l’arrivée d’un éventuel message envoyé par l’usager distant ; comme pour les appels, le programme résident contrôle le numéro dont provient le SMS et l’éventuel contenu.

Le numéro est sans importance car c’est le texte qui compte : si la syntaxe des commandes est correcte et si le mot de passe courant s’y trouve, il est accepté, indépendamment de l’identifiant du téléphone l’ayant envoyé ; sinon il est ignoré et effacé de le mémoire du module.

Figure 8 : En face avant du boîtier spécifique se trouvent le poussoir de “reset”
de la mémoire des alarmes et les quatre LED signalant l’enregistrement et la
reproduction du message vocal au moment de la configuration, la survenue d’une
alarme, la présence du champ GSM et l’état de la sortie collecteur ouvert.
Figure 9 : Le module GSM Telit est prêt à être monté sur le circuit imprimé ; il faut l’insérer à fond dans le connecteur miniature
à haute densité prévu à cet effet (dans le sens indiqué par la figure). Il est en outre nécessaire de faire entrer les languettes
de fixation dans les trous avant de les souder, afin de garantir un montage stable et d’éviter que le module ne sorte de son
connecteur. La SIM peut être insérée avant ou après. Pour l’antenne, il convient d’utiliser un câble adaptateur MMCX/FME.




La réalisation pratique :
Il ne nous reste qu’à construire ce transmetteur téléphonique GSM d’alarme ET609. Cette réalisation est
à réserver à un électronicien professionnel ou à un amateur chevronné (mais nous savons que parmi nos lecteurs on en compte beaucoup !) car la plupart des composants sont des CMS, notamment tous les circuits intégrés (sans supports donc) et le connecteur du module, dont les broches sont vraiment des pattes très fines (voir figures 2 à 9, nous avons mis le paquet au niveau des photos pour qu’au moins les choses soient claires … la difficulté restante consiste à souder les minuscules pattes des circuits intégrés et du
connecteur sur les non moins minuscules pistes du circuit imprimé).

Pour les plus hardis (et sans doute les plus expérimentés d’entre vous) nous donnons ci-dessous quelques indications de montage qui, en association avec les figures 2 à 9, vous permettront de le mener à bien et d’avoir la satisfaction, non seulement de vous être procuré un transmetteur professionnel au prix d’un bas de gamme, mais encore de l’avoir construit vous-même.

La réalisation pratique de cette platine ET609 n’est donc ni des plus simples ni des plus rapides. Elle est constituée d’un circuit imprimé double face à trous métallisés dont les figures 2b-1 et 2b-2 donnent les dessins à l’échelle 1 : la face “ composants” reçoit les nombreux CMS (circuits intégrés, support du module mais aussi résistances, condensateurs polyesters, transistors et DZ1, capsule microphonique et le poussoir P1) qui sont bien sûr soudés sur cette même face ; la face “soudures” permet de souder les  composants classiques “traversants” (tous les autres : condensateurs électrolytiques, diodes, DZ2, LED, quartz, poussoir P3, borniers et autres connecteurs, les quatre porte-pile). Certains  composants sont monté en face avant
du boîtier et reliés ensuite à la platine par fils : le poussoir P2 de “reset”, le haut-parleur ainsi que le connecteur d’antenne.

Utilisez un fer à souder de 20 à 30 W muni d’une panne fine et du tinol de 0,5 mm de diamètre. Commencez par positionner le premier circuit intégré (attention au repère-détrompeur en U, à orienter vers le haut) : faites bien coïncider les fines broches avec les minces pistes du ci et soudez-en une rapidement (avec peu de tinol) pour l’immobiliser ; retouchez le positionnement éventuellement et soudez rapidement une broche diagonalement opposée ; soudez enfin toutes les broches (y compris ces deux-là) sans excès de tinol, sans court-circuiter plusieurs broches et/ou pistes entre elles ; enlevez l’excès de flux décapant au fur et à mesure afin de bien vérifier qu’aucun court-circuit ne se produit (servez-vous d’une pointe à tracer en acier, d’un pinceau et de solvant).

Procédez de même pour les autres circuits intégrés (attention à l’orientation du U, comme le montre la figure 2a) et pour le connecteur du module Telit.

Les autres composants CMS vous paraîtront, après les circuits intégrés et le connecteur, faciles à monter (tout est relatif). Montez alors les composants classiques dont en principe les pattes se soudent côté soudures.

Ajustez la longueur des pattes des LED en fonction de leur affleurement derrière la face avant du boîtier spécifique (voir figure 5).

Vérifiez attentivement vos soudures (ni court-circuit entre pistes ou pastilles ni soudure froide collée) et bien toutes les polarités.

Insérez le module Telit dans son connecteur, sans oublier de souder les languettes de maintien, comme le montre la figure 9. La carte SIM peut être introduite avant ou après insertion du module. Placez les quatre batteries rechargeables AA Ni-mH dans leurs logements .

N’oubliez pas de vérifier que le positif de la troisième batterie est bien relié à la piste 3,6 V correspondante. Chargez les quatre batteries avant de les installer dans le transmetteur ou alors mettez- les en charge dans l’appareil relié à la centrale mais non activé.

Vous pouvez maintenant installer la platine dans le boîtier spécifique à l’aide de quatre entretoises : dès que
vous fixez la platine et que vous présentez la face avant, les quatre LED y affleurent (si vous avez bien réglé la longueur de leurs pattes).

Montez en face avant le poussoir de “reset” P2 (à connecter par fils à la platine, en haut). Fixez le haut-parleur et reliez-le par deux fils au bornier AP (attention à la polarité +/–).

Ensuite, montez le connecteur d’antenne GSM puis reliez-la au module au moyen d’un câble coaxial muni de
connecteurs adaptateurs MMCX/FME. Enfin, comme le montrent la photo de début d’article et la figure 8, fixez l’antenne GSM à l’extérieur du boîtier.

Quand vous refermerez le couvercle, le poussoir P3 (normalement fermé) sera pressé par ce dernier (qui se trouvera par conséquent en position ouverte).

Le circuit est relié à travers le bornier +/–PWR à une tension continue de 12 V 300 mA fournie en principe par la centrale d’alarme (lire le paragraphe L’alimentation ci-dessus) : attention à la polarité.

Cette tension maintient en état de charge les batteries rechargeables NimH lesquelles, en cas de coupure des
fils, prendront le relais pour déclencher l’alarme, c’est-à-dire activer le transmetteur téléphonique d’alarme GSM. Il ne vous reste plus qu’à configurer l’appareil.
Conclusion et à suivre :
Eh bien, ici s’achève la première partie de notre article, consacrée au matériel ; dans la seconde le mois prochain nous nous consacrerons au logiciel et aux procédures de configuration par SMS.

Schema Clignoteur pour feux de freinage a base de NE 555




Schema Clig-noteur po ur fe ux de frein age de voiture ne 555

Ce circ uit est fourni sous fo-rme de projet de loisirs. L'IC 555 timer est branc hé pour fonctionner en multivi brateur astable.

Il  s'ag it d'un circuit de  clign-otement modifié pour allumer et éteindre  une amp-oule au li eu d'une  LED. Il va créer un ét at clignotant sur les  feux de freinage pen dant  que le frein est enf-oncé. Vous pou vez régler le  taux de clignotement  fai sant varier la résis tance variable VR1. Vous  pouvez augm enter la  valeur de C1 pour obtenir un ryth me plus le nt de  clignotement d'un  maximum d’une f-ois en 10 secondes.
Avant d’utilisé ce mon-tage vérifiez  que ce lui la est légal dans votre P-ays.

Un interrupteur crepusculaire


interrupteur crépusculaire :


En lisant la description du schéma électrique et de ses fonctions, vous comprendrez comment utiliser pratiquement un générateur de courant constant, un “trigger” de Schmitt et une photorésistance.
Ce circuit peut être utilisé pour allumer automatiquement les lumières d’une allée, d’une villa ou de son jardin quand la nuit descend et pour les éteindre au petit matin. Bien entendu, chacun trouvera l’utilisation qui lui convient.
La lampe LP1 s’allume lorsque le relais est relaxé et s’éteint quand il est excité. LP2,
en revanche, s’allume quand le relais est excité et s’éteint quand le relais est relaxé.
Figure 195 : Schéma électrique de l’interrupteur crépusculaire.




Le schéma électrique :
Vous le trouverez à la figure 195. Le premier amplificateur opérationnel IC1-A et le transistor TR1 sont utilisés pour obtenir un générateur de courant constant en mesure de fournir à la sortie un courant de 0,002 A, soit 2 mA.

Pour connaître la valeur de la tension Vin à appliquer sur l’entrée non-inverseuse, quand on utilise pour R1 une résistance de 2 200 ohms et pour R2 une résistance de 10 000 ohms, nous devrons nous servir de la formule :
              Vin = [Vcc : (R1 + R2)] x R2

Si nous alimentons le circuit avec une Vcc de 12 V, la valeur de la tension Vin sera de :
[12 : (2 200 + 10 000)] x 10 000 = 9,836 V

En connaissant la valeur de R3 appliquée sur l’émetteur de TR1, soit 1 000 ohms, nous pourrons connaître quel courant débite le générateur, en nous servant de la formule :
ampères = (Vcc – Vin) : R3


Vcc = volts d’alimentation de l’amplificateur opérationnel,
Vin = volts appliqués à l’entrée non-inverseuse,

R3 = valeur en ohms de la résistance d’émetteur.

Nous aurons donc :
(12 – 9,836) : 1 000 =
0,0021 A, soit 2,1 mA.
Ce courant est appliqué à la résistance R4 de 4 700 ohms et à la photorésistance FR1. Quand la photorésistance  est dans le noir, elle présente sa résistance maximum, environ 1 000 000 ohms, soit 1 mégohm. Par conséquent, la valeur du circuit parallèle FR1 + R4 est de :
ohms du circuit parallèle = (FR1 X R4) : (FR1 + R4)
Si nous faisons l’opération, nous obtenons la valeur de 4 678 ohms.

Si la photorésistance est éclairée par une lumière moyenne, sa résistance ohmique descend sous la valeur de
50 000 ohms environ. Par conséquent, la valeur ohmique du circuit parallèle FR1 + R4 est d’environ
4 296 ohms.
Si la photorésistance est éclairée par une lumière intense, sa valeur ohmique descend sous 100 ohms environ. Par conséquent, la valeur ohmique du circuit parallèle FR1 + R4 est d’environ 98 ohms.

Essayons maintenant de calculer quelle tension est présente aux bornes du circuit parallèle FR1 + R4 pour les trois valeurs calculées ci-dessus, c’est-àdire 4 678, 4296 et 98 ohms, en nous servant de la formule :

volts = ohms x ampères
Etant donné que le générateur de courant constant débite 0,0021 A, nous obtenons les tensions ci-dessous :
FR1 dans l’obscurité : 4 678 x 0,0021 = 9,82 V
FR1 en lumière moyenne : 4 296 x 0,0021 = 9,02 V
FR1 en lumière maximum 98 x 0,0021 = 0,20 V

Pour exciter un relais quand la lumière baisse et le relaxer quand elle augmente, nous devons utiliser un second amplificateur opérationnel fonctionnant en “trigger” de Schmitt à seuil réglable.

Ce second amplificateur opérationnel, IC1-B, se trouve à l’intérieur du LM358 (figure 198).
Comme le montre le schéma électrique (figure 195), la tension présente aux bornes de FR1 + R4 est appliqué à l’entrée inverseuse de IC1-B. Sur l’entrée opposée, non-inverseuse, est appliquée la tension prélevée sur le curseur du trimmer R6.

Si nous tournons le potentiomètre vers la résistance R5, nous envoyons à l’entrée non-inverseuse une tension de 10,2 V environ. Si nous le tournons vers la résistance R7, nous envoyons à l’entrée non-inverseuse une tension de 0,45 V environ.


Comme nous l’avons expliqué dans le chapitre consacré au “trigger” de Schmitt, sur la broche de sortie de cet amplificateur opérationnel deux tensions différentes peuvent être présentes :

0 V = quand la tension à l’entrée inverseuse est supérieure à celle présente sur l’entrée non-inverseuse. Rappelons que 0 V signifie broche de sortie courtcircuitée à la masse.
12 V = quand la tension à l’entrée inverseuse est plus faible que celle présente sur l’entrée non-inverseuse.
En pratique nous obtiendrons une tension positive de 11 V seulement.

Rappelons maintenant comment varie la tension aux bornes de FR1 + R4 lorsque la lumière varie :
- quand la lumière augmente, la tension sur l’entrée inverseuse diminue
- quand la lumière diminue, la tensionsur l’entrée inverseuse augmente.

Admettons que la photorésistance reçoive une lumière assez forte pour qu’il y ait aux bornes de FR1 + R4 une tension de 6 V et que le potentiomètre R6 soit réglé pour qu’une tension de 6,5 V atteigne l’entrée non-inverseuse. Etant donné que la tension présente à l’entrée inverseuse est plus faible que celle présente sur l’entrée non-inverseuse (6 V contre 6,5 V), on trouvera sur la broche de sortie une tension positive de 11 V environ.

Si la lumière éclairant la photorésistance diminue, la tension aux bornes de FR1 + R4 passe de 6 V au-delà de 7 V. Etant donné que la tension présente sur l’entrée inverseuse est plus élevée que celle présente à l’entrée non-inverseuse (7 V contre 6,5 V), on trouvera sur la broche de sortie une tension de 0 V.

Nous l’avons dit déjà, quand une tension de 0 V est présente sur la broche de sortie de l’amplificateur opérationnel IC1-B, cette broche doit être considérée comme court-circuitée à la masse et, comme à
cette sortie est reliée la résistance R10, elle polarise la base du transistor PNP TR2, lequel, commençant à conduire, excite le relais relié au collecteur.

Quand une tension positive de 11 V est présente sur la broche de sortie de l’amplificateur opérationnel IC1-B, le transistor TR1 étant un PNP, il ne conduira pas et, par conséquent, le relais restera relaxé.

Pour faire fonctionner cet interrupteur crépusculaire, il est nécessaire de tourner le trimmer R6 jusqu’à la relaxation du relais en présence de lumière. Si l’intensité lumineuse baisse, le relais s’excite immédiatement et, donc, ses contacts peuvent servir d’interrupteur pour allumer des lampes extérieures. Quand la lumière
augmente, automatiquement le relais est relaxé et les lampes s’éteignent. Le trimmer R6, réglant la tension arrivant à l’entrée non-inverseuse, permet de déterminer à partir de quel niveau de lumière nous voulons que le relais soit excité (et les lampes allumées).
Le circuit est alimenté en 12 V, à prélever sur n’importe quelle alimentation secteur. La diode DS1 en série sur le positif du 12 V est une protection pour ne pas détruire circuit intégré et transistor en cas d’inversion de polarité. La LED DL1, en parallèle avec l’enroulement du relais, sert de témoin lumineux pour indiquer que le relais est excité.
Figure 196 : Photo d’un des prototypes de l’interrupteur crépusculaire.



La réalisation pratique :
Dès que vous êtes en possession du circuit imprimé, vous pouvez commencer à monter tous les composants en suivant bien le schéma d’implantation de la figure 197.
Dans les deux trous situés près de R2, insérez un morceau de fil de cuivre dénudé pour constituer un “strap”
reliant les deux pistes. Sans cela le circuit ne fonctionnera pas.

Ensuite, placez le support du circuit intégré IC1 dans le bon sens et soudez-le. Puis soudez toutes les résistances en prenant garde de ne pas les intervertir (repérez-les auparavant à l’aide de leurs bagues colorées). Placez le trimmer R6, la diode DS1 (bague vers la droite) et la diode DS2 (bague vers la gauche), comme le montre la figure 197. Insérez les trois condensateurs polyesters puis les trois condensateurs
électrolytiques en contrôlant bien leur polarité (le – est sérigraphié le long d’une génératrice du cylindre et la patte la plus longue est le +). Montez alors les deux transistors : le méplat de TR1 est à orienter vers IC1 et celui de TR2 vers le haut. Insérez le relais, les quatre borniers, la LED DL1 (attention à la polarité, voir figures 197 et 198 : la patte la plus longue est l’anode A) et en bas à gauche la photorésistance (cette dernière tolère une longueur de fil de plusieurs mètres).

Quand toutes les soudures sont exécutées, insérez le circuit intégré dans son support, repère détrompeur en U vers le bas.
N’oubliez pas d’insérer un “strap”, patiquement parrallèle à R2, pour relier les deux pistes
(une chute de queue de composant fera l’affaire).
Figure 197a : Schéma d’implantation des composants de l’interrupteur crépusculaire.




Les réglages :
Le circuit d’alimentation des lampes étant indépendant du circuit d’alimentation du montage, il est possible de brancher des lampes en 220 V dans les deux borniers de droite et d’appliquer au bornier du haut (alimentation des lampes) la tension du secteur 220 V. Néanmoins, pour d’évidentes raisons de sécurité, nous vous conseillons, au moins pour vos essais, d’utiliser des lampes basse tension de 12 V et d’appliquer au bornier une tension continue de 12 V.
Avec de la basse tension, vous pourrez toucher accidentellement le circuit imprimé avec les mains. Si vous l’alimentez avec le secteur 220 V et que vous faites une fausse manoeuvre, vous encourez simplement… le risque d’électrocution !
Figure 197b :
Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé de l’interrupteur crépusculaire



Des deux lampes branchées aux borniers de droite, la LP1 s’éteint quand la lumière baisse et LP2 s’allume : si vous utilisez ce circuit comme interrupteur crépusculaire, vous n’utiliserez que LP2. Cette dernière est à placer à une distance suffisante de la photorésistance. Après avoir appliqué au bornier en haut à gauche
la tension d’alimentation de 12 V, essayez de couvrir la photorésistance de manière à réduire la lumière lui par venant. A partir d’un certain degré d’obscurité, la lampe s’allume.

Le trimmer R6 permet de déterminer à quel degré d’obscurité on veut que le relais soit excité (que la lampe s’allume). En tournant le curseur dans le sens horaire (vers la droite), le relais s’excite pour une obscurité moyenne. Dans le sens anti-horaire (vers la gauche) il s’excite seulement dans l’obscurité complète.

Si vous voulez utiliser ce circuit comme interrupteur crépusculaire, vous devez régler le curseur du trimmer de façon que le relais s’excite le soir quand l’obscurité est moyenne.

Quand vous aurez réalisé ce circuit, vous pourrez exécuter aussi de petites expériences. Par exemple, en appliquant sur la surface de la photorésistance un verre coloré (un verre de lunette de soleil), vous pourrez régler le trimmer R6 jusqu’à l’excitation du relais et constater qu’en enlevant le verre coloré le relais se  relaxe.
Figure 198 : Brochages, vu de dessus, du circuit intégré LM358 et, vus de
dessous, du transistor BC328 et de la diode LED (l’anode A correspond à la
patte la plus longue). La photorésistance FR n’est pas polarisée.



Vous pourrez aussi contrôler si une lampe émet plus de lumière qu’une autre, la transparence d’un liquide ou
encore la quantité de lumière réfléchie par une surface si vous placez la photorésistance à l’intérieur d’un petit tube opaque ouvert d’un seul côté. Il y a tellement d’expériences à faire que nous ne pouvons ici les énumérer toutes, aussi nous faisons confiance à votre imagination !


Avertissement :
Ce montage, dans son application, met en oeuvre le secteur 220 volts. Nous vous rappelons qu’il y a danger de mort à toucher au secteur 220 volts. Votre réalisation deva donc être installée à l’aide d’entretoises isolantes adhésives dans un boîtier entièrement plastique. L’entrée du fil secteur devra se faire par un trou protégé par un passe-fil et les sorties devront se faire soit de façon identique, soit sur des prises secteurs homologuées .


Liste des composants :
R1 = 2,2 kΩ
R2 = 10 kΩ
R3 = 1 kΩ
R4 = 4,7 kΩ
R5 = 1,8 kΩ
R6 = 10 kΩ trimmer
R7 = 470 Ω
R8 = 10 kΩ
R9 = 1 MΩ
R10 = 5,6 kΩ
R11 = 10 kΩ
R12 = 1 kΩ
C1 = 10 μF électrolytique
C2 = 100 nF polyester
C3 = 10 μF électrolytique
C4 = 100 μF électrolytique
C5 = 10 nF polyester
C6 = 10 nF polyester
DS1 = Diode 1N4007
DS2 = Diode 1N4007
DL1 = LED rouge 5 mm
TR1 = PNP BC328
TR2 = PNP BC328
IC1 = Intégré LM358
RL1 = Relais 12 V 1 RT
FR1 = Photorésistance

Une minuterie pour cage d’escalier


schéma minuterie pour cage d’escalier :


Voici une minuterie simple dont la précision n’est pas extrême mais qui pourra être utilisée pour retarder l’extinction d’une ampoule. Au labo, nous l’avons testée pour commander l’éclairage d’une cage d’escalier.

Pour alimenter les deux circuits intégrés IC1 et IC2, le transistor TR1 et l’optocoupleur OC1, en faisant l’économie d’un transformateur pour abaisser la tension du secteur 220 volts sur 12 volts, nous avons employé la résistance R1, le condensateur C1 et la diode zener DZ1.

Comme ce circuit est sensible aux parasites du secteur, il faut nécessairement placer sur l’entrée une varistance de 270 volts (voir VR1).
Brochages 4060 , 4001 et Triac


En appuyant sur le bouton poussoir P1, la broche 9 d’IC1-C (un quart de 4001) passe au niveau logique 0 et la broche 10 au niveau logique 1.

Le niveau logique 1 présent sur la broche 10 permet au transistor TR1 de devenir conducteur,
ce qui a pour effet d’exciter le triac par l’intermédiaire de l’optocoupleur OC1.

Simultanément, par l’intermédiaire de la porte IC2-D, sur la broche 12 d’IC1, parvient un niveau logique 0 et avec ce niveau, son oscillateur interne commence à osciller.

Après environ 7 minutes, sur sa broche 2, nous avons un niveau logique 0, lequel atteignant le monostable formé par IC2-A et IC2-B permet de commuter la broche 10 d’IC2-C sur un niveau logique 0. Ainsi, la tension de polarisation de la base du transistor TR1 se trouve coupée. Dans ces conditions, le triac n’étant
plus excité, la lampe s’éteint.
Pour faire varier le délai avant l’extinction de la lampe, il convient de modifier les valeurs des résistances R2 et R3 et du condensateur C2. A ce propos, nous vous conseillons de vous aider des formules relatives au 4060 que vous trouverez sans problème sur l’Internet (dans les data sheet constructeur).


Liste des composants :
R1 = 100 Ω 1/2 W
R2 = 1 MΩ
R3 = 100 kΩ
R4 = 100 kΩ
R5 = 10 kΩ

R6 = 1 kΩ
R7 = 10 kΩ
R8 = 4,7 kΩ
R9 = 820 Ω
R10 = 1 kΩ
C1 = 330 nF 400 V
C2 = 470 nF pol.
C3 = 10 μF électr.
C4 = 220 μF électr.
C5 = 100 nF pol.
C6 = 10 μF électr.
DS1 = Diode 1N4148
DS2 = Diode 1N4148
DZ1 = Zener 12 V 1 W
VR1 = Varistor 270 V
F1 = Fusible 2 A
IC1 = CMOS 4060
IC2 = CMOS 4001
TR1 = NPN quelconque
TRC1 = Triac 5 A
OC1 = Optotriac
MCP3020
P1 = Poussoir

clignotants basse tension :clignoteur Halogene et clignoteur a led

Deux clignotants basse tension :

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES DU CLIGNOTEUR HALOGÈNE :


- Alimentation : 12 Vcc
- Consommation max : 1,8 A
- Fréquence de clignotement : 0,4 à 2,5 Hz
- Puis. max. ampoule halogène : 60 W
- Dimensions circuit imprimé : 31 x 34 mm
- Trimmer de réglage de la vitesse de
clignotement
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES DU CLIGNOTEUR A LED :
- Alimentation : 9 Vcc
- Consommation max : 40 mA
- Deux vitesses de clignotement :
“Slow” (lent) entre 1 et 2 Hz
“Fast” (rapide) entre 2 et 65 Hz
- Dimensions circuit imp. : 55 x 32 x 40 mm
- Fonctionnement stable pendant environ
70 h à la fréquence de 1 à 3 Hz en
utilisant une pile ordinaire Zn/C


La nuit, le clignoteur à ampoule halogène pourra être utilisé comme balise de détresse pour automobiliste
ou motard et, celui à LED, étant donnée sa faible consommation (voir ses caractéristiques techniques), pourra
être utilisé par un piéton ou un cycliste.


La balise de détresse halogène :
Figure 1 : Schéma électrique du clignoteur halogène et table de vérité de la NAND.
La sortie de cette dernière se met au niveau logique bas seulement quand les
deux entrées sont au niveau logique haut.


Le schéma électrique :
Il se trouve fi gure 1 : au premier coup d’oeil on voit qu’il s’agit d’un multivibrateur astable avec sortie de puissance à MOSFET. Un circuit classique, mais avec quelques perfectionnements tout de même : on doit en effet, à partir d’une tension continue de 12 V, produire une série cyclique d’impulsions rectangulaires d’amplitude constante, afi n d’alimenter l’ampoule halogène de telle manière qu’elle émette des éclairs
lumineux au rythme de la fréquence de travail du multivibrateur. En dehors de la diode de protection D1, il n’y a de composant actif que le MOSFET de puissance T1 et la quadruple gâchette NAND 4093 (c’est justement une des portes logiques constituant l’astable). En effet, U1a est montée en confi guration classique et donc elle se sert du cycle de charge/décharge d’un condensateur électrolytique C1 à travers la résistance
équivalente formée par la série R2/R3. Le tout fonctionne grâce à la caractéristique de “Schmitt-trigger” (déclencheur de S.) des entrées des NAND que contient le 4093, lequel permet des seuils de commutation différenciés entre le passage 0/1 logiques et le passage 1/0.

La table de vérité d’une NAND à deux entrées, associée au schéma électrique, permet de comprendre facilement le fonctionnement du multivibrateur : l’état logique de la sortie reste à 1 quand au moins une des entrées est à 0, mais elle passe à 0 si les deux entrées sont à 1. Pour un fonctionnement plus
stable, nous maintenons à 1 la broche 1 du 4093 en le reliant au positif de la ligne d’alimentation (fi ltrée par R1, C2 et C3), nous relions ensuite la sortie de U1a à l’entrée restante à travers la série R2/R3 et enfi n la broche 2 à la masse avec C1. Supposons que C1 soit déchargé à la mise sous tension du circuit : la sortie de U1a est au niveau logique haut car la broche 2 est à 0 (mais elle le reste peu : juste le temps qu’il faut pour que la série R2/R3 achemine le courant fourni par la broche 3 vers C1 qui se charge jusqu’à ce que sa tension dépasse le seuil de commutation correspondant à l’état 1 en sortie). La NAND voit alors ses deux
entrées au niveau logique haut et contraint sa broche 3 à prendre le niveau logique bas. Là, deux choses se passent, une interne et l’autre externe : vue la construction des entrées du 4093, quand la sortie d’une gâchette logique se met à l’état bas, les seuils (c’est-àdire les niveaux de tension au-dessous desquels les entrées doivent descendre pour obtenir à nouveau l’état haut en sortie) s’abaissent. Ce qui veut dire que la
sortie ne reprend le niveau logique 1 que si le potentiel sur la broche s’abaisse par rapport à celui ayant provoqué la commutation de 1 à 0 (cette caractéristique est déterminante pour obtenir le fonctionnement
astable qui, sans elle, ne pourrait avoir lieu).

À l’extérieur du 4093, l’état 0 à la sortie de la NAND oblige maintenant C1 à se décharger à travers la série de résistances, jusqu’à ce que la tension à ses extrémités soit descendue en dessous du seuil minimum (lequel correspond au 0 logique) : dès que cela arrive, la NAND voit que sa broche 2 est au 0 et force sa broche 3 à se mettre au 1 logique. Et tout recommence comme avant : nous avons à faire à un phénomène cyclique produisant une onde rectangulaire dont le rapport cyclique est conditionné par la durée des niveaux logiques 1 et 0 à la sortie de la NAND U1a et dont la fréquence dépend strictement de la résistance insérée avec le trimmer R2 (monté en confi guration de rhéostat mi fi xe). En pratique, la fréquence d’oscillation varie de 0,4 Hz (R2 avec le maximum de résistance insérée) et 2,5 Hz (R2 en court-circuit).

La composante rectangulaire produite par l’astable pourrait piloter directement la gâchette du MOSFET T1, toutefois elle est d’abord inversée par trois NAND en parallèle, utilisées chacune comme inverseur logique. Le choix des trois gâchettes est dû à la nécessité de fournir ces pics de courant que la gâchette de T1 réclame exclusivement en face des fronts de commutation de l’onde rectangulaire : en effet, la gâchette a
une nature capacitive et donc le courant qui la traverse pendant une très brève période transitoire sert à la charger. Comme nous disposons de quatre portes, pourquoi ne pas utiliser les restantes pour abaisser la résistance de sortie du multivibrateur ? On obtient ainsi une commutation plus franche et donc un clignotement plus net. Le MOSFET a pour rôle d’allumer l’ampoule halogène : de son drain sort le courant qui lui est destiné (ce composant fonctionne comme un interrupteur statique). L’ampoule doit être reliée une électrode au positif d’alimentation 12 V et l’autre au drain de T1. Ainsi, chaque fois que la gâchette reçoit une impulsion positive, il conduit presque comme le contact d’un interrupteur et ferme le circuit d’alimentation sur l’ampoule.
Celle-ci doit être une 12 V 20 W et le montage consomme environ 1,8 A. Pensez-y pour prévoir l’autonomie de la batterie du véhicule (si c’est une moto…) : le rapport cyclique de 50 % produit des durées égales d’allumage et d’extinction et donc en une heure vous aurez consommé 0,9 A/h.

Figure 2a : Schéma d’implantation
des composants du clignoteur
halogène.
Figure 2b : Dessin, à l’échelle 1,
du circuit imprimé du clignoteur
halogène



La réalisation pratique :
Une fois réalisé, par la méthode indiquée dans le numéro 26 d’ELM (voir aussi les publicités de nos annonceurs), le petit circuit imprimé dont la fi gure 2b donne le dessin à l’échelle 1, montez les quelques composants comme le montrent les fi gures 2a et 3. L’ampoule est ensuite visée dans le bornier enfi - chable vertical à deux pôles et la platine connectée à la batterie 12 V du véhicule (par exemple à l’aide d’un long fi l doté d’une fi che allume-cigares).
Figure 3 : Photo d’un des prototypes de la platine du clignoteur halogène.



Liste des composants clignoteur halogène. :
R1......1 kΩ
R2......47 kΩ trimmer
R3......10 Ω
C1......100 μF 25 V électrolytique
C2......100 μF 25 V électrolytique
C3......100 nF multicouche
D1......1N4007
U1......CMOS 4093B
T1 ......IRFZ44
Divers :
1 ...... bornier 2 pôles
1 ...... bornier 2 pôles
vertical enfi chable
1 ...... support 2 x 7
Sauf spécifi cation contraire, toutes les
résistances sont des 1/4 W à 5 %.




Le clignoteur à LED :
Figure 4 : Schéma électrique du clignoteur à LED. Le multivibrateur astable
est constitué de T1 et T2. On peut faire varier la fréquence du clignotement
avec le trimmer RV1 et le commutateur SW1.


Le schéma électrique :
C’est (encore) un multivibrateur astable, mais à transistor cette fois ! Un circuit élémentaire auquel on a ajouté, ici aussi, des perfectionnements comme un interrupteur permettant de sélectionner deux gammes de fréquence et un trimmer pour régler fi nement la fréquence à l’intérieur de chacune des deux gammes.

On comprend mieux l’astable en supposant qu’on est au moment de la mise sous tension : tous les condensateurs sont déchargés. La pile de 9 V a été reliée aux points +9 V et – et SW1 est l’interrupteur M/A. Au début, tous les transistors sont interdits et donc aucun courant ne circule de leurs collecteurs vers le négatif de la pile. À cause de la tolérance des composants, aussi bien actifs que passifs, il arrive que l’un des
transistors conduise avant un autre et le maintienne en interdiction (le premier, parmi T1 et T2, conduit et interdit l’autre). Supposons que ce soit T1 qui commence : son collecteur prend le niveau de saturation (environ 200 mV) et permet la charge de C1 sous l’effet du courant qui le traverse (en passant par le
+9 V et R2). A un certain point la tension aux extrémités de C1 atteint un niveau tel que, ajoutée à la chute de tension Vce de T1, elle prend un potentiel supérieur à celui du seuil de la jonction baseémetteur
de T2. Ce dernier est alors contraint de conduire et le potentiel de son collecteur chute. Le courant consommé par le collecteur s’écoule dans R3 et C2, lequel se décharge et se voit contraint de se recharger selon une constante de temps dépendant de l’addition de R5, R6 et RV1, avec polarité opposée à celle
prise précédemment. Quand la somme du potentiel atteint par C2 et de la Vce de saturation de T2 dépasse la Vbe de seuil de T1, ce dernier est à nouveau saturé et interdit de force T2. Le cycle recommence alors indéfi niment jusqu’à la coupure de l’alimentation. Finalement, l’astable entre dans un fonctionnement cyclique déterminant l’alternance des états de saturation et d’interdiction entre T1 et T2, ce qui produit entre
collecteur et émetteur de chacun d’eux deux signaux rectangulaires en opposition de phase. Plus précisément, l’onde située sur le collecteur du premier est au 0 logique quand celle présente sur le collecteur du second est au niveau logique haut et vice versa. La composante variable produite par T2 alimente, à travers la résistance de polarisation dynamique R4, la base d’un troisième transistor dont le collecteur, à chaque niveau logique haut, se met à environ 0 V, ce qui a pour effet de soumettre la série de LED (LD1/LD2) à une différence de potentiel suffi sante pour les polariser et les faire s’allumer. T3 fournit aux LED un courant limité par R7. Les LED clignotent à une fréquence dépendant des valeurs des électrolytiques et des résistances utilisées (ou plus exactement la valeur prise par le trimmer RV1 monté en
rhéostat et par R5).

En effet, grâce à l’interrupteur SW2, il est possible d’obtenir deux constantes de temps, de façon à pouvoir faire travailler le circuit selon deux gammes de fréquence : “gamme” car, outre le fait de pouvoir insérer R5 ou non, avec RV1 on peut régler la fréquence de chaque gamme du minimum au maximum. Avec SW2 ouvert on obtient la gamme la plus basse (réglable par RV1 de 1 à 2 Hz) et avec SW2 fermé la plus haute (réglable par RV1 de 2 à 65 Hz). Les rapports cycliques correspondants allant de 10 à 50 %. Récapitulons : les LED s’allument ensemble une à deux fois par seconde si SW2 est ouvert et de deux à soixante fois par seconde s’il est fermé.

Ce petit clignotant peut fonctionner avec tout type d’alimentation pourvu qu’elle fournisse une tension de 9 Vcc, stabilisée si possible (sinon le clignotement peut être irrégulier, ce qui n’est pas un inconvénient en utilisation nocturne à pied ou à vélo, une pile, rechargeable ou non, faisant alors parfaitement l’affaire). La consommation n’est guère supérieure à 50 mA. Comme pour le clignoteur précédemment décrit, on peut évaluer l’usure de l’accumulateur en fonction de la fréquence de clignotement, soit du rapport cyclique : à 1 Hz (10 %) un peu plus de 6 mA/h, à 2 Hz (15 %) 10 mA/h. Pour être “bien vu”, nul besoin de dépasser 3 à 4 Hz.
Figure 5a : Schéma d’implantation des composants du clignoteur à LED.
Figure 5b : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé du clignoteur à LED.



La réalisation pratique :
Quand vous disposez du circuit imprimé dont la fi gure 5b donne le dessin à l’échelle 1, montez les quelques composants comme le montrent les fi gures 5a et 6. Ne vous trompez pas dans la polarité des LED (leur méplat correspond à la cathode). Utilisez un boîtier pour loger la pile ou la batterie rechargeable 9 V type 6F22 ou alors un boîtier (facile à fi xer directement sur le corps du piéton ou du cycliste) pour l’ensemble du
petit montage (avec orifi ces rectangulaires pour les deux interrupteurs et deux autres cylindriques pour les deux LED à haute luminosité).

Figure 6 : Photo d’un des prototypes de la platine du clignoteur à LED.


Liste des composants clignoteur à LED :
R1 .... 1 kΩ
R2 .... 1 kΩ
R3 .... 1 kΩ
R4 .... 1 kΩ
R5 .... 100 kΩ
R6 .... 2,2 kΩ
R7 .... 22 Ω
RV1 . 100 kΩ trimmer
C1 .... 100 μF électrolytique
C2 .... 10 μF électrolytique
T1 .... BC547
T2..... BC547
T3..... BC547
LD1 .. LED 5 mm blanche haute
luminosité
LD2 .. LED 5 mm blanche haute
luminosité
SW1.. inverseur à glissière
SW2.. inverseur à glissière
Divers :
1 .......porte-pile 9 V